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30 octobre 2009

Economie ivoirienne : L’Etat fait un bénéfice net de 44,900 milliards FCFA

 L'inter - Les secteurs primaire et tertiaire en évolution, le secteur secondaire à la traîne

dibykoffiLe portefeuille de la Côte d’Ivoire est structuré en deux types d’entreprises. Les sociétés d’Etat, au nombre de 30, et les sociétés à participation financière publique, au nombre de 54. Soit un total de 84 entreprises. Ce portefeuille, a mentionné le directeur de la privatisation et des participations (DPP), M. N’Dri Kouadio Pierre Narcisse, est composé de 205 milliards de FCFA pour le compte de l’Etat, 116 milliards de FCFA pour les participations publiques, pour un montant global de 321 milliards de FCFA. « En termes de résultat à fin 2008, on a un résultat net global de l’ensemble du portefeuille, tous les secteurs confondus, à un bénéfice net de 44,900 milliards de FCFA contre un bénéfice antérieur en 2007 de 32 milliards de FCFA », a présenté le DPP le mardi 27 octobre 2009 à l’occasion du 100ème Comité de direction de la Direction de l’Economie.

Comme interprétation, il a noté que cela voudrait dire que des efforts ont été faits pour améliorer la collecte et la mobilisation des ressources pour le compte de l’Etat. En termes techniques, selon l’expert, cela veut dire que l’Etat a été un bon actionnaire qui a suivi l’évolution de son portefeuille. Pour arriver à un tel résultat, le DPP a indiqué que de façon permanente, des contrôles ont été faits pour s’assurer que les entreprises mettent en œuvre les bonnes pratiques de gestion. « Cette année, complémentairement aux audits qui sont en cours dans le cadre du programme FRPC (Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance) qui est suivi par des cabinets et par des bailleurs de fonds, il y a dix entreprises d’Etat qui font l’objet d’audit et parallèlement, nous menons des contrôles opérationnels », a indiqué M. N’Dri Kouadio. Puis d’ajouter qu’il y a neuf entreprises actuellement qui font l’objet d’audit, notamment l’Areca (Autorité de régulation du coton et de l’anacarde), la Snpeci (Société nouvelle de presse et d’édition de Côte d’Ivoire), l’Agéroute (Agence de gestion des routes).

L’Areca, la Snpeci et l’Agéroute audités

Sur instruction du directeur général de l’Economie, « nous avons fait un contrôle inopiné à Cotivo, qui est une structure malade. C’est une entreprise qui antérieurement employait près de 1200 personnes. Aujourd’hui, elle est en sous-production et n’emploie que 200 personnes. Elle a une situation financière critique », a révélé le DPP.

Au titre des objectifs globaux arrêtés au niveau de l’économie ivoirienne, il faut noter que les prévisions entrevoyaient un taux de croissance de 3,7% en 2009, qui devait être boosté par le secteur primaire et le secteur tertiaire qui devaient croître respectivement de 5,9% et 4,1%. A fin août 2009, dans une présentation de l a Direction de la conjoncture et de la prévision économique, les différentes évolutions suivantes ont pu être atteintes. Le secteur primaire se comporte relativement bien grâce à l’évolution favorable du cacao (+9,7%), du caoutchouc (+7,5%) et du café, malgré les difficultés au niveau de la banane (-4,4%), du gaz (-3,5%), de l’anacarde (-11,8%) et de l’ananas (-20,1%).

Le secteur minier poursuit son dynamisme à travers l’extraction pétrolière (+11,3%) et la production aurifère qui s’est établie à 4 564,1 kg contre 1 121,4 kg un an plus tôt grâce aux investissements entrepris.

Les difficultés se situent au niveau du secteur secondaire, notamment avec le BTP (Bâtiment des travaux publics) qui est en repli -10,5%, les branches textile-chaussures (-8%), la chimie (-4,8%), les matériaux de construction (-22,6%).

Le secteur tertiaire connaît une évolution favorable avec une évolution du trafic maritime de 4,8%. Le transport aérien qui s’était contracté au cours des mois précédents, ressort stable grâce à la hausse enregistrée par le segment « départ » (+2,3%). Les arrivées se maintiennent en baisse (-2,3%) et le repli du fret aérien s’accentue (-20,2%) du fait de la chute des commandes de marchandises en rapport avec la crise économique. Dans ce contexte, les prix à la consommation poursuivent leur décélération amorcée depuis le premier trimestre 2009.

A la fin août 2009, l’inflation en moyenne annuelle ressort à 2,5% après 6,3% affiché à fin 2008, soit un taux largement en dessous du seuil communautaire de 3%. L’on a pu atteindre ce niveau grâce aux abattements sur le prix du riz et la détente sur les marchés internationaux.

L’inflation annuelle passe de 6,3% à 2,5% et la balance commerciale en hausse de 52,6%

k_oussouLes échanges de la Côte d’Ivoire avec l’extérieur sont marqués par un recul en valeur des importations de 9,4% et une hausse des exportations de 5,7%, portant le taux de couverture à 154% contre 132% un an plus tôt. La balance commerciale ressort donc excédentaire de 1 104,2 milliards de FCFA, en hausse de 52,6% comparativement à la même période en 2008. Au niveau des finances publiques, il se dégage un solde budgétaire base ordonnancement positif de 66,8 milliards de FCFA après 15,6 milliards de FCFA réalisés à la même période de l’année dernière. A fin août 2009, il a été observé une contraction de la masse monétaire de 201,1 milliards de FCFA, toute chose qui dégrade la Position nette du Gouvernement (PNG) de 76,2 milliards de FCFA, et les crédits au secteur privé reculent de 68,1 milliards du fait de la baisse des crédits de campagne et des crédits ordinaires de court terme. Les crédits moyens de long terme augmentent de 5,4%. Dans le cadre de la mise en œuvre du programme économique et financier, une revue trimestrielle a lieu régulièrement. La première revue a eu lieu en juin. Ce programme est assorti de la mise en œuvre d’un certain nombre de réformes et de mesures. Les réformes concernent principalement les finances publiques, le café-cacao et le secteur énergétique.

Au niveau des finances publiques, les mesures d’assainissement et de transparence réalisées figurent dans un plan d’actions dénommé PEMFAR. Au niveau du café-cacao, dans le souci de garantir un prix rémunérateur aux producteurs, le gouvernement a réduit les taux de droit d’enregistrement et du Droit unique de sortie (DUS) pour la campagne 2009-2010. Au total, une exécution satisfaisante du programme économique et financier soutenu par la FRPC et du DSRP (Document de stratégie de réduction de la pauvreté) devrait conduire au point d’achèvement de l’initiative PPTE (Pays pauvres très endettés). Toute chose qui permettra à la Côte d’Ivoire de bénéficier d’allègements significatifs au titre de l’initiative PPTE et de l’initiative d’allègement de la dette multilatérale (IADM).

Irène Bath

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Commentaires
G
Ma conviction est que l'Etat doit se donner de véritables moyens pour structurer son administration fiscale et veiller à ce qu'un nombre important d'entreprises performantes paient effectivement leurs impôts.
K
C'est aujourd'hui qu'ils font ça?<br /> Au fait ça les coute quoi de faire entrer d'autres entreprises de leur portefeuille en bourse?
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