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28 juillet 2009

Le Douala stock exchange continue

Lesafriques.com - Malgré des résultats plus que mitigés, avec seulement trois entreprises cotées, le Douala Stock Exchange (DSX) n’entend pas fusionner avec la Bourse régionale de Libreville. Le premier gond marquant le début effectif des opérations de cotation à la Bourse nationale des valeurs mobilières du Cameroun, Douala Stock Exchange (DSX), remonte au 30 juin 2006. Une étape majeure dans le fonctionnement efficient du marché financier du Cameroun, qui intervenait sept ans après sa création. Trois ans après la première cotation, les entreprises ne se bousculent pas beaucoup au portillon du marché financier camerounais. Actuellement, seules trois entreprises sont cotées. En l’occurrence, la Société des eaux minérales du Cameroun (SEMC), la Société africaine forestière et agricole du Cameroun (SAFACAM) et la Société camerounaise des palmeraies (SOCAPALM). Il s’agit respectivement des filiales locales de deux multinationales françaises, la première appartenant au groupe Castel, tandis que les deux dernières sont la propriété du groupe Bolloré. Un nombre encore insignifiant au regard des potentialités économiques existantes au Cameroun. Malgré cette vitesse de tortue, les responsables du marché financier sont plutôt optimistes. D’après certains analystes, trois nouvelles entreprises pourraient être cotées en bourse d’ici la fin de l’année. C’est le cas, par exemple, de la banque des communes, le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (FEICOM), dont le dossier serait presque bouclé, de même que celui de la Société sucrière du Cameroun (SOSUCAM), filiale du groupe français Vilgrain. Dans un environnement économique assaini par les restructurations du système financier, d’une part, et un climat d’affaires en progrès, suite à la libéralisation du secteur marchand d’autre part, le Douala Stock Exchange se propose, à en croire son directeur général, Pierre Ekoulé Mouangué, « de compléter et de diversifier l’offre de financement, d’être un outil d’accompagnement des programmes de privatisation et de concession, d’élargir la gamme de placements offerts aux épargnants et aux investisseurs institutionnels et d’assurer la transparence des informations économiques et financières ». Des ambitions qui entrent en droite ligne des préoccupations économiques de l’heure, d’autant que ces derniers mois, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), encourage les entreprises de la sous-région à se rapprocher des marchés financiers, dans la perspective de lever des fonds pour le financement de leurs activités. Levier économique Avec la nouvelle donne, l’ambition du Douala Stock Exchange est assise sur les performances économiques du Cameroun, marquées par une croissance régulière du PIB réel, autour de 4% par an depuis plus de cinq ans, une inflation contenue autour à 2%, un déficit du compte courant en réduction et un endettement extérieur en baisse. Dans ces conditions, rassure-t-on au DSX, les potentiels émetteurs publics et privés ont identifié des besoins en investissements nouveaux dans différents secteurs (énergie, agro-industriel, logement, transport, infrastructures, etc.) que les modes de financement traditionnel, seuls, ne peuvent satisfaire. Cette situation crée un climat propice à l’avènement des marchés de capitaux, porteurs d’une faculté de hausse de la formation brute de capital fixe. Le Douala Stock Exchange qui « fonctionne selon les standards internationaux, envisage de constituer un relais de croissance, en participant au développement du marché financier local tout en demeurant ouverte sur le monde ». Pour renforcer la compétitivité de la Bourse nationale, le gouvernement camerounais multiplie des initiatives, dont celles accordant des avantages fiscaux aux entreprises cotées en bourse pendant plusieurs années. Ces mesures indiquent, par ailleurs, que malgré des appels de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF) pour une fusion de la DSX et de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), dont le siège se trouve à Libreville, au Gabon, les autorités camerounaises n’entendent pas pour autant procéder au démantèlement de la Bourse nationale. Le ministre camerounais des Finances, Essimi Menyé, a encore récemment stigmatisé cette « vision étriquée » du marché, qui voudrait que la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) ne puisse pas réunir des potentialités économiques pour abriter deux bourses. Par achille Mbog Pibasso Commentaires: Des reductions fiscales pour des entreprises cotées, les camerounais l'ont compris. Espérant qu'elles seront suffisamment attractives. Dans l'Uemoa, les autorités en parlent depuis 10 ans sans poser des actes concrets.
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Commentaires
A
Bonjour !<br /> <br /> Une mobilité accrue de la part des responsables de la bourse est nécessaire.<br /> <br /> Il sera judicieux de prendre attache par des courriers et autres moyens de communication pour contacter toutes les entreprises qui réalisent un chiffre d'affaire supérieur à 5 000 000 000 F CFA et qui fonction avec la Division des grandes entreprises.
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